Préserver la quatrième classe de notre école
Depuis quelques jours fleurissent les affiches et draps démontrant la mobilisation de la population pour le maintien des quatre classes de notre syndicat scolaire.
L'académie vient en effet de notifier la projection de classes pour l'année prochaine. Il s'agit d'une proposition que les maires sont invités à commenter.
La notification de l'académie prévoit trois classes pour notre regroupement l'année prochaine. Elle s'est pour cela basée sur les effectifs prévus, en baisse en raison d'un départ important d'une tranche d'âge pour le collège.
Comme maire et comme président du syndicat de la future école, j'ai pris officiellement position dès la semaine dernière. J'ai rédigé un courrier reprenant les arguments qui, à mon sens, peuvent recevoir le plus d'écho auprès de l'académie. Mme Nicaud, présidente du syndicat qui gère l'école, a bien voulu le co-signer.
Ce courrier, dont je reproduis le texte ci-après, se veut lucide mais pas défaitiste. Il ne sert à rien, à mon sens, de nier la réalité : la démographie a vidé notre école et les perspectives dans les toutes prochaines années ne laissent pas prévoir de remontée. Pour autant, nous, élus, ne sommes pas restés inactifs ; cette situation a motivé la démarche de regroupement avec dix autres communes. J'apprécierais si cet effort de nos communes était reconnu et donnait droit à un "moratoire" le temps que la future école voit le jour.
Cela doit d'autant plus nous pousser à réussir ce projet ambitieux. Nous avions conscience que ce n'était pas vraiement un choix et nous avions anticipé la réorganisation scolaire pour ne pas la mener sous contrainte. Cette contrainte - la fermeture de classe - nous rattrappe, mais cela ne fait que nous motiver encore plus à réussir enfin le difficile projet d'une école neuve.

L'académie vient en effet de notifier la projection de classes pour l'année prochaine. Il s'agit d'une proposition que les maires sont invités à commenter.
La notification de l'académie prévoit trois classes pour notre regroupement l'année prochaine. Elle s'est pour cela basée sur les effectifs prévus, en baisse en raison d'un départ important d'une tranche d'âge pour le collège.
Comme maire et comme président du syndicat de la future école, j'ai pris officiellement position dès la semaine dernière. J'ai rédigé un courrier reprenant les arguments qui, à mon sens, peuvent recevoir le plus d'écho auprès de l'académie. Mme Nicaud, présidente du syndicat qui gère l'école, a bien voulu le co-signer.
Ce courrier, dont je reproduis le texte ci-après, se veut lucide mais pas défaitiste. Il ne sert à rien, à mon sens, de nier la réalité : la démographie a vidé notre école et les perspectives dans les toutes prochaines années ne laissent pas prévoir de remontée. Pour autant, nous, élus, ne sommes pas restés inactifs ; cette situation a motivé la démarche de regroupement avec dix autres communes. J'apprécierais si cet effort de nos communes était reconnu et donnait droit à un "moratoire" le temps que la future école voit le jour.
Cela doit d'autant plus nous pousser à réussir ce projet ambitieux. Nous avions conscience que ce n'était pas vraiement un choix et nous avions anticipé la réorganisation scolaire pour ne pas la mener sous contrainte. Cette contrainte - la fermeture de classe - nous rattrappe, mais cela ne fait que nous motiver encore plus à réussir enfin le difficile projet d'une école neuve.