7 mars - mariage de David Guidé et Angélique Herbin

Publié le par ROUPY - Quentin BARDET

Discours prononcé pour le mariage de David GUIDE et Angélique HERBIN

Samedi 7 mars 2009 – 14h00 – ROUPY

 

Ma chère Angélique, mon cher David,

Mesdames et Messieurs,

Chers amis,

 

David, il y a à peu près un an, nous vivions ensemble des moments assez forts déjà dans cette salle de la mairie - certes, d’une autre nature que ceux d’aujourd’hui. Nous avions décidé quelques mois auparavant – et Angélique certainement avec toi – de briguer des fonctions pour notre commune. Et il y a à peu près un an, tu t’en souviens, Alain nous remettait les clés de cette mairie et cette écharpe tricolore. C’est donc grâce à cette aventure partagée de la campagne électorale – et je pense que nous avons bien le droit d’y inclure Angélique, qui a vécu ce moment avec nous – que j’ai l’honneur et le plaisir de me présenter devant vous revêtu de cette écharpe tricolore pour célébrer votre mariage.

 

Depuis, nous arpentons souvent cette salle. Cette écharpe, je la sors à de multiples occasions, plus ou moins solennelles, comme les commémorations. Mais aujourd’hui est évidemment un jour à part où cette table du conseil, cette écharpe, prennent une dimension toute spéciale, pour nous tous qui sommes ici dans cette mairie – membres du conseil et de la mairie, habitants du village, amis, famille – plus encore un sens tout particulier pour vous, Angélique et David : en ce jour où nous célébrons votre mariage.

 

Cette écharpe, fort jolie par ailleurs, n’a d’autre but que de rappeler que c’est en tant qu’officier d’état-civil que je me présente devant vous ; c’est pour bien montrer que le mariage est une institution que la République honore et regarde avec attention. Dans notre tradition républicaine, le mariage, ce n’est pas une simple formalité, ce n’est pas un simple enregistrement administratif : c’est un engagement très fort et solennel que vous allez prendre librement devant cette assistance qui en portera témoignage et devant un officier d’état civil.

 

mairie, vous en faites un engagement civique. Par le consentement que vous allez prononcer, par les mots que je vais utiliser, par la signature que vous allez, devant témoins, poser sur le registre d’Etat civil, le mariage va modifier votre situation juridique ; vous allez être unis « au nom de la Loi », engagés à respecter certaines dispositions d’un code, le Code Civil, que je vais énumérer dans un instant. Car la République sait bien l’importance de la famille dans la société et le législateur a souhaiter poser des jalons. Il a prévu des règles pour assurer la stabilité et le fonctionnement harmonieux de la cellule familiale. Le respect de ces règles de droit, c’est votre souhait, c’est un choix, libre et éclairé, que vous faites. Vous aviez envie, à ce moment de votre vie, de prendre dans votre mairie cet engagement d’agir comme des époux et des parents, avec les droits mais aussi les devoirs que cela suppose et que la loi rappelle. Hier, c’était uniquement par amour que vous vous apportiez respect et fidélité. En sortant de cette salle, ce sera j’espère toujours par amour mais aussi parce que vous avez pris devant cette assistance  l’engagement de respecter l’article 212 du Code civil qui le prévoit. Je vous invite donc, au moment du consentement, à prendre la pleine mesure du « oui » que vous pouvez prononcer.

 

Le mariage, c’est évidemment aussi un engagement que vous prenez l’un envers l’autre. C’est une étape importante de la vie d’un couple, un jalon qui va vous permettre de solidifier votre union, de construire plus encore votre couple sur un engagement que vous rendez public.

 

Votre vie a bien fait les choses : tout était fait pour que vous vous rencontriez. Dès votre naissance, vous avez été quasiment des voisins, habitant à 800 m l’un de l’autre. Et quand vous avez déménagé, vos parents ont choisi des quartiers proches : l’un à Gauchy, l’autre au Faubourg d’Isle. Certains pourront parler de fatalité, d’autres de providence. Toujours est-il que vous avez bien fini par faire connaissance : vous vous êtes connus à Saint Jean, vous vous êtes découverts à Condorcet, il y a 20 ans tout juste, sous l’œil m’a on dit vigilent de Sylviane, ta maman Angélique. Les études ou le service militaire, n’auront pas raison de cet amour naissant : David, on le sait bien à Roupy, est homme de parole, engagé, suffisamment raisonnable pour ne pas perdre de vue Angélique, que chacun reconnait comme charmante et joviale.  

 

Vous vous rejoignez aussi sur plusieurs passions. Dans ce qui vous rapproche, nous avons noté un goût pour le calme et la nature et semble-t-il une passion dans la construction des garages ; et nous en sommes heureux, car c’est bien pour pouvoir jardiner et construire et reconstruire un garage que vous êtes venus  vous établir à Roupy en 2002. Roupy qui a immédiatement su déceler en vous d’innombrables qualités : le talent d’organisatrice et la passion des brocantes d’Angélique, qui ont bien vite été mises à profit par la commune. Les compétences professionnelles et le dévouement de David, et son sens de l’engagement, qui l’on mené à prendre une charge importante pour la commune, comme maire adjoint chargé des bâtiments et des travaux. Et c’est donc dans cette salle que vous connaissez bien à présent que vous avez invité vos amis autour de vos parents, Denis et Sylviane [pour Angélique], Raymond et Marie-Josée [pour David], à venir témoigner de votre engagement. Et la mairie de Roupy apparait bien petite pour accueillir tous ceux qui désiraient en être témoins.

 

Quelques personnes sont plus officiellement chargées de cela. Je pense à Stéphane [Tabary], ton témoin David, ton collègue, ton « double », avec qui tu partages beaucoup de choses déjà. Flore [Gomes], la petite sœur. A son tour de te surveiller un peu – juste retour des choses. Et nous avons un petit témoin attentif, un 3ème témoin du haut de ses 3 ans, même si l’école de Fluquières ne lui a pas encore appris à signer les registres d’état civil.

 

Enfin, je suis heureux, en célébrant votre mariage, d’en être aussi l’acteur et le témoin. C’est une belle aventure que vous allez poursuivre et renforcer par vos consentements. Au nom de tout le conseil municipal, de tout votre village et en mon nom personnel, je vous présente tous mes vœux de bonheur.

 

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